Le chardon-Marie

   est la plante de référence pour la régénération et la protection de notre foie 

  Origine & histoire

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Les Grecs avaient déjà noté son potentiel thérapeutique et l’utilisaient pendant l’Antiquité pour soigner les troubles du foie et la  protection contre toutes sorte de toxines (champignon, amanite phalloïde, morsure de serpent ou piqûre d’insectes [1]).  

En 50 après JC, les romains recommandaient de prendre le jus de la plante mélangé à du miel pour « éliminer les excès de bile » et au Moyen Âge, on disait du chardon Marie qu’elle pouvait chasser la « mélancolie » ou « bile noire ».

Il est devenu une solution privilégiée pour les maladies hépatobiliaires au 16ème siècle et le plante a de nouveau connu un intérêt à partir des années 60 en Europe centrale [2, 3].

Le chardon-Marie doit son nom à une légende : la Vierge Marie, voyageant d'Égypte en Palestine, aurait donné le sein à l'enfant Jésus près d'un bosquet de chardons. Quelques gouttes de son lait tombèrent sur les feuilles, lui donnant ses nervures et taches blanches.  Cette légende est peut-être également à l'origine d'une indication traditionnelle, dont l'efficacité n'a jamais été démontrée scientifiquement, qui veut que le chardon-Marie favorise la lactation.

    Caractéristiques

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Cette plante bisannuelle d’allure robuste et de taille généralement supérieure à 1 mètre est sertie de feuilles marbrées de blanc, de fleurs pourpres et de grands capitules à bractées épineuses.

Les substances actives se trouvent dans l'enveloppe externe de la graine qui est ramassée mûre et noire à l'automne, sans les aigrettes (les petits plumeaux attachés aux graines).

Ses fruits, qui poussent à la fin du printemps, sont des akènes luisants, de couleur noire ou marbrés de jaune. Ils renferment trois substances, que l’on réunit sous le nom de silymarine, très bénéfiques pour les différents types de malaises digestifs comme la dyspepsie (digestion difficile qui se manifeste notamment par des douleurs abdominales, des ballonnements et des gaz).

 Carte d'identité

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Description botanique

  Nom latin : Silybum marianum

 Famille : astéracées

 Origine : bassin méditerranéen mais aussi en Europe du Sud, en Afrique du Nord, à l’ouest de l'Asie et en Australie

  Partie utilisée : les graines mûres, débarrassées de leurs aigrettes

Composants actifs
💫 Silymarine : flavonoïde complexe regroupant trois substances actives (silychristine, silybine et silydianine)

Indications & usage traditionnel

 Usage traditionnel : utilise les fruits séchés du chardon-Marie dans le "traitement des troubles digestifs" et des troubles hépatiques.

 Usage moderne : En médecine classique, elle est utilisée pour la prévention et le traitement de divers troubles hépatiques : hépatite, cirrhose, calculs biliaires, ictère (jaunisse) et dommages causés au foie par des substances toxiques.

  Propriétés

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La Sylimarine a des vertus hépato-protectrices qui rendent les membranes du foie imperméables aux toxiques absorbés - des poisons aux médicaments en passant par l’alcool. Elle permettrait d’accélérer la régénération des tissus abimés, en cas d’hépatite virale B ou C ou de cirrhose alcoolique.

Le chardon-marie est également très concentré en flavonolignanes et flavonoïdes, antioxydants très efficaces pour lutter contre le stress oxydatif en neutralisant les radicaux libres.

Enfin, les graines de chardon sont riches en lipides (acide oléique essentiellement) et en phytostérols.

Les extraits de chardon-Marie ont fait l'objet de très nombreuses études cliniques. Dans les maladies du foie causées par le stress oxydatif (stéatose hépatique alcoolique ou non alcoolique, stéatohépatite, toxicité hépatique induite chimiquement) les plantes anti-oxydantes telles que le chardon-Marie sont les solutions thérapeutiques de choix [4-6]. L’utilisation de silymarine en cas de stéatose non alcoolique a permis d’améliorer significativement par rapport à un placebo les différents marqueurs liés au foie [7]. Ce qui rend le chardon-Marie unique, c'est non seulement sa capacité de protéger le foie, mais aussi de soutenir la régénération cellulaire, et de contribuer ainsi au maintien de la santé du foie [8, 9]. Il est généralement admis que la silymarine exerce une action stabilisatrice de la membrane empêchant ou en inhibant la peroxydation des membranes [10]. Dans plusieurs articles scientifiques ayant étudié le rôle de la silymarine (chardon marie), il a été démontré que cette molécule agit très rapidement [11-13]. L’étude de la vitesse d’action de la silymarine par injection en péritonéale a montré une vitesse d’action presque immédiate [14]. 

Maladies du foie : la Commission E a approuvé, en 1989, l'usage de l'extrait normalisé à 70-80 % de silymarine pour traiter les intoxications hépatiques et comme adjuvant en cas d'hépatite et de cirrhose du foie. En 2002, l’Organisation mondiale de la Santé a confirmé et reconnu les mêmes usages.

En 2010, une équipe de l’Inserm de Créteil, spécialisée dans les maladies du foie a publié une étude (3)  in vitro prouvant que les extraits de chardon-marie inhibaient la RNA polymérase de l’hépatite C.

Antidiabétique et hypocholestérolémiant /  Régulation du diabète et du cholestérol  : certaines études tendent à démontrer l’effet positif de la silymarine sur le diabète de type 2. L’une d’entre elles (4) , auprès d’une soixantaine de patients souffrant de diabète de type 2 traités pendant 3 mois avec un extrait normalisé de chardon-Marie,  a montré une amélioration du contrôle de la glycémie et une réduction du cholestérol sanguin.

 Résumé : les bienfaits du chardon-Marie

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Le chardon-Marie et son principe actif, la silymarine, est le gardien d’un foie en bonne santé grâce à ses pouvoirs hépatoprotecteurs. Cette plante de tradition millénaire régénère et protège le foie et les voies biliaires des excès et des toxines qui nous agressent au quotidien.

Favorise la régénération des cellules hépatiques : vertus hépato-protectrices

 


Action cholérétique et cholagogue/bile : prévient les insuffisances ou les calculs biliaires

 


Anti-oxydant

 


Soulagement des troubles dyspepsiques

 

Où retrouver le chardon-Marie ?

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PiantoBiotic Foie 

Partie utilisée : le fruit
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​PiantoBiotic Foie est un concentré fermenté par la levure lysée, enrichi de pissenlit, chardon-Marie, artichaut & miels. Riche en vitamines B1, B2 et B6 qui contribuent à un métabolisme énergétique normal.


Le  pissenlit  et l’ artichaut  soutiennent le foie et les fonctions biliaires et facilitent ainsi la digestion des graisses et la détoxification.
Le  chardon-Marie  aide à protéger le foie et les cellules hépatiques contre le stress oxydatif.


En savoir plus

    Bibliographie

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1. Saller, R., et al., An updated systematic review of the pharmacology of silymarin. Forsch Komplementmed, 2007. 14(2): p. 70-80.

2. Luper, S., A review of plants used in the treatment of liver disease: part 1. Altern Med Rev, 1998. 3(6): p. 410-21.

3. Schuppan, D., et al., Herbal products for liver diseases: a therapeutic challenge for the new millennium. Hepatology, 1999. 30(4): p. 1099-104.

4. Ferenci, P., et al., Randomized controlled trial of silymarin treatment in patients with cirrhosis of the liver. J Hepatol, 1989. 9(1): p. 105-13.

5. Singal, A.K., S.C. Jampana, and S.A. Weinman, Antioxidants as Therapeutic Agents for Liver Disease. Liver international : official journal of the International Association for the Study of the Liver, 2011. 31(10): p. 1432-1448.

6. Levent, G., et al., Oxidative stress and antioxidant defense in patients with chronic hepatitis C patients before and after pegylated interferon alfa-2b plus ribavirin therapy. Journal of Translational Medicine, 2006. 4: p. 25-25.

7. Loguercio, C., et al., Silybin combined with phosphatidylcholine and vitamin E in patients with nonalcoholic fatty liver disease: A randomized controlled trial. Free Radical Biology and Medicine, 2012. 52(9): p. 1658-1665.

8. Saller, R., et al., An updated systematic review with meta-analysis for the clinical evidence of silymarin. Forsch Komplementmed, 2008. 15(1): p. 9-20.

9. Tsai, J.H., et al., Effects of silymarin on the resolution of liver fibrosis induced by carbon tetrachloride in rats. J Viral Hepat, 2008. 15(7): p. 508-14.

10. Rui, Y.-C., Advances in pharmacological studies of silymarin. Memórias do Instituto Oswaldo Cruz, 1991. 86: p. 79-85.

11. Girish, C. and S.C. Pradhan, Hepatoprotective activities of picroliv, curcumin, and ellagic acid compared to silymarin on carbon-tetrachloride-induced liver toxicity in mice. J Pharmacol Pharmacother, 2012. 3(2): p. 149-55.

12. Shafik, A.N., et al., Improved antifibrotic effect of a combination of verapamil and silymarin in rat-induced liver fibrosis. Arab Journal of Gastroenterology, 2011. 12(3): p. 143-149.

13. Shaker, M.E., G.E. Shiha, and T.M. Ibrahim, Comparison of early treatment with low doses of nilotinib, imatinib and a clinically relevant dose of silymarin in thioacetamide-induced liver fibrosis. European Journal of Pharmacology, 2011. 670(2–3): p. 593-600.

14. Shaker, M.E., et al., Comparison of imatinib, nilotinib and silymarin in the treatment of carbon tetrachloride-induced hepatic oxidative stress, injury and fibrosis. Toxicology and Applied Pharmacology, 2011. 252(2): p. 165-175.